Supacell ou (Supracell en France) est la nouvelle série de Netflix qui cartonne.
Le sujet est plutôt classique : A Londres, un groupe de personnes ordinaires qui n’ont rien en commun développent des super-pouvoirs. Michael Lasaki va devoir les rassembler pour sauver la femme qu’il aime….
Mais la bonne surprise, c’est la présence de la Drépanocytose !
Non seulement on peut apprécier un enrichissement du paysage télévisuel avec des super-héros noirs britanniques, mais ce qui fait plaisir c’est la mise en lumière de cette maladie génétique. La Drépanocytose est une des maladies génétiques les plus répandues au monde. Pourtant, elle est rarement évoquée dans les médias et encore moins au cinéma, comme invisibilisée. Sa présence dans « Supacell » n’est pas seulement un détail médical, elle met à l’écran la lutte quotidienne de nombreuses personnes.
Cerise sur le gâteau, la maladie n’est pas traitée dans un cadre classique mais dans un contexte fantastique, avec des super héros ! Les personnages ne se battent pas seulement contre les méchants extérieurs mais aussi contre leurs propres vulnérabilités internes. Cela humanise les super-héros, en montrant que malgré leurs capacités extraordinaires, ils partagent des luttes très humaines. Elle offre également un point de vue rafraîchissant sur la force et la résilience, qualités souvent attribuées aux personnes atteintes de maladies chroniques.
Nous espérons vivement que la série sensibilisera le public à cette maladie qui reste largement méconnue.